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 Very Important Person // Fondatrice

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AuteurMessage
Anastasia Alka Adamovitch
    ▌Fondatrice▐
    "Baby, it's a wild world"

Anastasia Alka Adamovitch


Messages : 807
Date d'inscription : 06/04/2010
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|| Age, ville, métier :: 26 ans / Moscou / Directrice des finances
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MessageSujet: Very Important Person // Fondatrice   Very Important Person // Fondatrice EmptyLun 12 Avr - 17:51




▐▐ Carte d'identité▐▐



    Very Important Person // Fondatrice 510
    ©Summer
    ║Anastasia Alka Adamovitch
    ║26 ans
    ║Le 24 janvier à Moscou
    ║Directrice des finances dans une multinationale
    ║Candidats

▐▐ Qui êtes-vous ?▐▐


Du haut de son mètre soixante cinq, Anastasia est de taille tout à fait correct pour une jeune femme, de nos jours. Sa balance indique les soixante et un kilos, ce qui a eut le mérite de la découragerbien des fois. Mais depuis longtemps déjà elle n'y prête plus attention. Après tout,seule la silhouette qu'elle voit dans son miroir quand elle se voit, compte. Et comme ce qu'elle voit lui plait énormément, le reste importe peu. Et visiblement, ce que voient les hommes en la regardant, semble leur plaire aussi. Que demander de plus ? Rien car cela plait énormément à Anastasia. Plaire aux hommes semble être son principal centre d’intérêt dans la vie. Mais rassurez vous, ce n’est pas le seul, fort heureusement d’ailleurs. En effet, il y a aussi l’argent. Eh bien oui, à quoi vous attendiez-vous donc ? Autant dire qu’un homme sans le sou n’aura absolument aucune chance avec cette blonde pulpeuse. En même temps, il ne faut pas croire que l’on peut avoir une si merveilleuse et magnifique femme si l’on n’a pas de quoi l’entretenir en lui achetant les plus beaux vêtements et les bijoux les plus coûteux. Vous vous demandez de quelle façon elle s’y prend pour séduire, lorsqu’elle a trouvé une nouvelle proie digne d’intérêt ? Mais c’est très simple ! Il suffit de la voir pour être totalement sous son charme, n'êtes vous pas d'accord, sur ce fait ? Bien sûr que oui, tout le monde l'est ! En effet, comment résister à ses formes généreuses qu'elle aime à mettre en valeur à l'aide de vêtements assez moulant pour cela mais pas au point de la boudiner. Des décolletés plongeants et des jupes souvent courtes. Sans mentionner ses talons hauts qui lui donnent une allure de femme sûre d'elle, imposante et à l'aise. Pour parler de sa cheveulure,blondeur et douceur semblent être parfaitement approprié. Et puis son parfum fruité, envoûtant et merveilleusement féminin, qui ferait tourner la tête du plus insensible des hommes. Vous ais-je dis qu'elle était une accro des produits de cosmétiques en tout genre ? Aussi bien du maquillage tel que du rouge à lèvre rouge sang, que des crèmes pour rendre la peau douce et parfumée, mais aussi le parfum, les shampoing soin, les anti-rides et j'en passe. Il faut dire qu'Anastasia aime être parfaite et est prête à tout pour cela, même à dépenser des centaines de Roubles pour cela. Elle se teint même les cheveux, régulièrement pour devenir brune. Il lui est même arrivée de passer par la rousseur. Mais qu'y peut-elle dans le fond, si tout lui va à merveille ? Elle ne va pas s'en plaindre en tout cas, ça c'est certain ! Pourtant il lui arrive, rarement mais ça arrive quand même, qu'elle reste au naturel une journée entière, sans se maquiller du tout. Choquant ? En effet ! Mais elle reste belle malgré tout, quoi qu'elle retrouve des airs enfantins mais elle s'en fiche parfaitement ! En revanche, une chose dont elle ne voudrait pour rien au monde : la chirurgie esthétique. Jamis de la vie ! Elle comprend bien ceux qui en ont recours. Mais très peu pour elle. Mais de toute façon, elle n'en n'a pas besoin. Au niveau des seins, Mère Nature a été très généreuse ! Sans parler de ses lèvres pulpeuses à souhait et de ses pommettes hautes et merveilleusement visibles. Et puis elle est encore jeune et sa peau et encore parfaite sans aucune ride. La seule chose qui pourrait être négatif mais dont elle fait sa marque de fabrique pour se différencier en le mettant en valeur : son nez.Il est vrai qu'il est un peu trop large et arrondi. Il est voyant et volumineux. Mais il donne de l'allure à son visage et puis il est court et parfaitement droit, ce qui lui donne un air volontaire et prêt à tout. Ce qui est parfaitement le cas ! Cette merveille de la nature n'a peur de rien. Elle est très courageuse et prête à affronter les pires choses, juste pour obtenir ce qu'elle désire. Elle est une poupée mais pas de porcelaine. Elle n'a pas peur du ridicule, de se casser un ongle ou encore, de se blesser. Une balafre sur le visage ? Eh bien elle pourra dire qu'elle est marquée par la vie ! Il faut savoir ce que l'on veut dans la vie ! Anastasia sait ce qu'elle veut...et elle l'aura !! Inutile de se mettre en travers de sa route. Dans le jeu,elle tuera sans scrupule puisqu'elle en a le droit. Dans la vie, elle contourne les obstacles et se passe aisément des boulets. Elle n'a pas d'amis, simplement des marionnettes dont elle bouge les ficelles à sa guise. Elle est une manipulatrice hors paire et se fiche bien d'avoir, ou non, des amis. Tout ce qui compte c'est elle, elle, et encore elle ! C'est en tout cas ce dont elle est persuadée. Mais dans le fond on ne peut fuir éternellement la réalité. Et la réalité, quelle est-elle ? Eh bien c'est qu'elle reste un être humain malgré tout, quoi qu'il puisse arriver ! Ah et est-ce que je vous ai dis qu'Anastasia était une personne très ambitieuse et prête à tout pour gagner, même à écraser les autres ? Ah oui sans doute...mais je pense que je dois vraiment insister sur ce point, histoire que vous soyez avertis ! Par contre il y a autre chose que vous devez savoir ; quand elle n'aime pas quelqu'un, Anastasia le fait franchement savoir et là...TOUS AUX ABRIS !!!! Il faut dire qu'elle ne fait pas dans la dentelle et n'a rien contre la violence. Elle a souvent réglé ses problèmes à coups de poings...et alors ? Ah oui elle est violente et hystérique. Il n'est pas rare de l'entendre hurler contre des choses ou des personnes quand elle est franchement énervée. Sa voix rauque et légèrement voilée devient alors très bruyante et rageuse.Et si vous la voyiez cracher sur les gens avec qui elle se dispute...la seule chose qu'elle ne fait pas dans ses moments de crises, c'est dire des gros mots. C'est plus fort qu'elle, elle ne peut sy résoudre. Elle préfère inventer ses propres insultes. Au lieu de dire débile, elle dira "espèce de lapin de mars". Elle ne dira pas "Salope"ou "pute" mais "fille de Vénus" ou encore "péripathétipouf". Enfin bref, je ne vais pas vous dire toutes les insultes qu'elle a inventé dans sa vie. Sinon, on y passerait l'année et encore !
Savez-vous quel et le surnom d'Anastasia ? Mais non, pas hystérique ni "fille cupide". Mais "Classe". Ben oui, il suffit de voir sa garde robe pour comprendre. Rien que des vêtemnts de grands créateurs. Surtout des parisiens, elle adore la France et les français. Ils sont si classes, cool, sexy et ... parfois riches. Enfin bref ! Mais je vais vous dire un secret...elle refuse catégoriquement de porter de la vraie fourrure ! Enfin, seulement si c'est du lapin (parce qu'elle sait que ces animaux ne sont pas en voie d'extinction et ne sont pas torturés pour faire d'eux de la fourrure pour vêtements de riches). Eh oui aussi étrange que cela puisse paraître, elle ne supporte pas l'idée que l'on puisse faire du mal à de pauvres bêtes simplement pour assouvir le besoin de fourrure des gens plein d'argent. Moi je vous le dis, cette fille à un coeur...seulement, il est merveileusement bien caché. Mais...la classe, c'est ça aussi !


Dernière édition par Anastasia Alka Adamovitch le Sam 17 Avr - 19:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Very Important Person // Fondatrice   Very Important Person // Fondatrice EmptySam 17 Avr - 18:54

    La première partie de mon histoire est racontée du point de vue de mon scénario(feat Johnny Depp).


▐▐ Et votre passé ? ▐▐


« La vie c'est du vent Qui nous souffle les rêves d'enfant »
Marc Lavoine
La nuit est tombée depuis bien longtemps sur la ville glacée, Moscou. La neige blanche brille sous les douces éclaircies de la lune. Qu’il est beau cet astre lunaire qui brille ce soir, pour éclairer les cœurs solitaires. En résumé, des cœurs que le mien. Un cœur qui pleure toute la douleur qu’il ressent, en pensant à cet enfant qui n’aura pas vu le jour à la façon à laquelle il avait droit. Il n’aura pas même eut le temps de pousser un cri à briser les tympans. Et tout cela, simplement à cause d’une erreur faite par les médecins. Un médecin, homme, plus précisément. Et cet homme je le connais bien. Je dirais que je le connais même par cœur. Et pour cause, nous nous connaissons depuis notre naissance. Nous sommes nés dans le même hôpital, à deux ans d’intervalles. Nous avons fait plusieurs années d’école ensemble mais avec, toujours, deux classes de différences. Il a toujours été mon modèle et je l’ai très longtemps admiré. Pour l’homme mais aussi pour ce qu’il représente, la force, l’intelligence et la maîtrise de soit. Après le lycée, Arkadi Adamovitch, a été dans une très grande université française pour suivre des études de médecine. Quand il est revenu, quelques années plus tard, il était un jeune médecin diplômé. Presque aussitôt, il a rencontré la femme qui deviendrait rapidement son épouse. Et puis…ma femme, à moi, est tombée enceinte. Savez-vous quelle est la spécialité d’Arkadi ? Il est sage femme. Oui les hommes à faire cela sont rares. Mais j’ai toujours eu une confiance aveugle en lui, j’ai voulu qu’il suive mon épouse. Mais cette espèce de…ce médecin à qui je faisais atrocement confiance, m’a trompé. Il n’était pas fidèle à sa femme, pas du tout. Je l’ignorais, j’étais persuadé qu’il était parfait et qu’il n’avait rien à reprocher. Et pourtant, il a fait d’une pierre deux coups. Il a trompé son épouse, avec la mienne. Savez-vous ce qu’on ressent quand les personnes dans lesquelles on porte toute notre confiance, nous trahissent ? C’est une douleur insupportable qui prend possession de chaque parcelle de notre corps. On aimerait être mort mais on décide de se venger. Oh, au début j’ai fais comme si j’ignorais tout, comme si j’étais un parfait idiot qui ne voyait rien. Mais je préparais secrètement ma vengeance, tout en sachant que jamais je n’aurais le courage de l’appliquer. Arrivée au terme de sa grossesse, mon épouse est entrée à l’hôpital pour accoucher. J’ai oublié toute ma haine quand j’ai su que mon petit bébé, mon ange, ma raison de vivre, allait voir le jour. Et pourtant, cet Arkadi allait empirer les choses. A l’hôpital depuis une demie journée déjà, mon épouse n’en pouvait plus, elle jurait se sentir anormalement endolorie et autres. Les médecins n’y prêtaient pas attention, à la demande d’Adamovitch. Il disait que c’était normal. Et pourtant…pourtant ma femme a été prise de convulsions, on m’a fais sortir de la salle. J’étais là, dans le couloir, complètement sonné et effrayé à la perspective de la perdre. Et c’est arrivé, elle et notre bébé, sont morts. Et tout ça à cause d’Arkadi Adamovitch.
Et maintenant…maintenant je suis là devant chez lui, le nez collé au carreau d’une fenêtre qui donne sur leur chambre. Mon souffle crée des halos de buée qui va former des tâches sur la vitre. Ils ne me voient pas, ils sont trop occupés à accueillir ce bébé qu’il aura réussi à ne pas tuer, logique c’est sa fille, à lui ! Et voilà l’enfant né et je les entends rire, pleurer de joie et parler. Leur fille s’appellera Anastasia Alka Adamovitch. Et moi, toujours muré dans mon chagrin et ma rage, je recule et m’éloigne de cette maison qui abrite les gens les plus haïssables, que j’ai jamais connus. Je les tuerais ! Je les tuerais tous !

« Pourquoi, même quand les gens s'aiment, il y a toujours des problèmes ? »
Manu Chao
J’avais cette intime conviction en moi…j’étais si persuadée que mes parents filaient le parfait amour depuis toujours. Depuis la nuit des temps, comme dans les plus beaux contes racontés aux enfants. Mais la réalité est tout autre, je m’en rends compte aujourd’hui. Finalement…je crois que depuis le début je me trompe, ils se trompent. Le véritable amour n’existerait donc que dans les livres et les films mais pas dans la vraie vie ? Finalement ça n’a pas d’importance de savoir ce qu’il en est. Parce que le fait est là : mes parents vont divorcer. Ils me l’ont dit il y a quelques heures. Hier soir, comme tous les soirs depuis plusieurs mois, ils se sont violemment disputés. Savez-vous seulement ce que ressent un enfant de seulement six ans, qui entend ses parents en venir aux mains ? A ce moment là, on a beau être enfant unique, être pourrie gâté et avoir tout ce qu’on veut, il n’empêche qu’on se sent affreusement malheureux. A six ans on comprend bien plus de choses que ce que pensent les adultes. On est capable de sentir la tension dans une pièce, de comprendre la signification d’un mot tel que « trahison » ou encore, de deviner quand ça va aller mieux ou pire. Cela faisait déjà bien longtemps que j’étais au courant des problèmes de couple que traversaient mes parents. Il n’en demeure pas moins que j’ai mal supporté l’annonce faite par ma mère quand elle m’a dit qu’ils allaient divorcer. Je n’avais pas trop saisis le fond de l’histoire mais plus tard, j’ai compris que mon père trompait ma mère malgré qu’ils s’aiment toujours autant. Face à mes deux parents, j’ai fondu en larmes et je leur ai demandé pourquoi. Pourquoi ils se mentaient et se trompaient. Pourquoi ils divorçaient s’ils s’aimaient encore. Et surtout, pourquoi ils m’avaient fait.Cette dernière question, fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Mon père craqua. Sans un mot mais avec brusquerie, il se leva, quitta la pièce, plia bagages et s’en alla. Au début, je restais pétrifiée devant cette violente réaction mais ma léthargie ne dura pas longtemps. Quand je compris que je n’allais plus le revoir, je suis redescendue sur terre et je l’ai suivi, hors de notre immense maison blanche. Dehors, j’eus beau hurler et pleurer, il ne me prêta pas attention, se contentant de monter dans sa luxueuse voiture sans se retourner une seule fois vers la fillette qui le suppliait, à quelques pas derrière lui. Je me suis mise derrière sa voiture pour l’empêcher d’aller plus loin mais il n’est pas descendu, il a attendu que ma mère vienne me récupérer pour m’éloigner de la route. Elle y parvient et il démarra sa voiture. Une fois sur la route principale, il accéléra et je parvins à me libérer des bras de ma mère, qui me tenait toujours prisonnière. Je courus sur la route, suivant la voiture qui ne devenait plus qu’un point noir au loin. Comprenant que c’était fini, je me laissais tomber sur la route en pleurant. Ce jour là, j’ai perdu mon père, mon modèle au masculin. Notre famille n’était plus, elle venait de voler en éclats. Les divorces sont monnaie courante de nos jours. Mais ce n’est pas pour cela que les enfants acceptent mieux ces histoires d’adultes. Et comme tous les enfants, j’étais à cette époque là, persuadée que leur séparation était entièrement de ma faute. Surtout, que mon père était partie suite à mes questions sans m’adresser la parole ni même un regard. Comment étais-je censée prendre cela ? Par la suite, je ne l’ai plus jamais revu. Ma mère m’a longtemps dis qu’il s’était sans doute remarié et avait eut d’autres enfants. Elle ne s’est jamais rendu compte que cette seule pensée me faisait atrocement souffrir. Ainsi, il n’aimait plus notre famille alors il en voulait une autre. Il ne voulait plus de moi, il préférait avoir d’autres enfants. Des plus beaux, des plus sages, des plus gentils. Parce moi je n’étais pas une gentille fille, sans doute. Pas celle dont rêvent tous les parents. Son départ était on ne peut plus logique. De la fillette gentille, souriante et pleine de vie que j’étais, je devins une petite fille renfermée sur elle, associable et silencieuse.

« Une chute profonde mène souvent vers le plus grand bonheur. »
Shakespeare


Quand mon père est parti, il a fallut reprendre le cours de notre vie. Seulement, son départ à causé beaucoup de mal. Aussi bien sur nos petits cœurs mais aussi, et surtout, sur notre situation financière. Ma mère m’a toujours prétendu qu’il ne nous donnait absolument pas d’argent. Depuis quelques temps pourtant, j’en doute. Mais ça, j’y reviendrais plus tard. Donc, sans argent, on a du improviser. Au début, on est restées toutes les deux dans la maison familiale. Mais elle était trop grande pour deux personnes et trop luxueuse pour nos faibles moyens. Alors ma mère m’a demandé de prendre mes affaires, seulement l’essentiel, pour qu’on aille ailleurs. Au final, elle a choisi les vêtements que je pouvais prendre et je n’ai pu ajouter que mes affaires d’écoles, ma poupée « Loreï » et mon doudou « Gastrov » d’ailleurs ces deux objets là, je les ai apportés sur l’île mais j’aimerais que personne ne le sache, ce n’est pas un détail très plaisant à connaître à mon sujet. Bref, une fois nos affaires prêts, ma mère et moi avons logées quelques temps dans un hôtel miteux du centre de Moscou. Mais le chauffage laissait à désirer donc il faisait froid. J’eus une grave pneumonie d’ailleurs. Au départ, ma mère pensa à un rhume et ne s’inquiéta pas outre mesure. Elle se décida à m’emmener voir un médecin quand je commençais à avoir une toux violente qui me secouait toute entière. Là, le médecin n’a pas été content du tout et a longuement réprimandé ma mère qui avait beaucoup trop tardée à m’amener chez lui. Il fallait de très longues semaines pour que je sois complètement guéris de cette maladie, qui aurait put me coûter la vie. J’avais presque sept ans. A cet âge là, trouvez vous normal, que l’idée d’être tuée par une maladie, m’ai plut au lieu de me faire peur ? Je pense que ce n’est pas du tout normal d’avoir déjà des envies de suicide à seulement sept ans. Cette maladie, a été un électrochoc pour ma mère, qui s’est ardemment mise à la recherche d’un travail. Elle avait de grandes compétences dans le milieu de la finance. C’est pourquoi elle a plutôt facilement trouvé une place de choix dans une grande entreprise russe. Mais rapidement, on lui a proposé d’être mutée, aux Etats-Unis. Pensant que ça ne pouvait qu’être bénéfique pour nous, de voir du pays et de changer totalement d’horizon, elle a accepté sans se faire prier. Deux jours plus tard, nous prenions l’avion pour l’Amérique. L’intégration fut difficile, surtout pour moi qui ne parlais pas un seul petit mot d’anglais. J’étais déjà renfermée sur moi-même à la base mais là c’était encore pire car j’étais incapable de parler aux autres enfants de mon âge. Pendant ce temps, ma mère me délaissait de plus en plus et rencontra un homme charmant à son travail. Tu parles…tellement charmant que bientôt, il se mit à la battre. Je préfère ne même pas vous raconter tout ce à quoi j’ai pus assister quand il est venu s’installer chez nous. Heureusement, il n’a jamais levé la main sur moi. En revanche, il semblait beaucoup trop gentil avec moi, pour être honnête. Soupçonnant quelque chose de pas très normal avec son comportement vis-à-vis de moi, ma mère l’a laissé tomber, avant qu’il n’est eut le temps de faire quoi que ce soit. Heureusement car à présent, je me rends compte de toutes les atrocités qu’il aurait put commettre…Je n’avais que huit ans. Mais quand ma mère le laissa tomber, il lui fit une sale vacherie : il parvint à le faire virer. De nouveau, c’était la galère pour nous .Sans argent, nous avons encore du déménager. De Manhattan, nous avons échouées dans le Bronx. Le genre d’endroit qu’aucune femme ne devrait fréquenter. Et encore moins deux femmes, filles, seules et sans aucun homme pour les protéger. Ma mère trouva un petit emploi de serveuse. Elle touchait juste de quoi nous loger et nous nourrir. Moi je continuais d’aller à l’école et en quelques mois, je maîtrisais déjà l’anglais à la perfection. Les années passaient et nous vivions toujours aussi mal dans ce quartier où la drogue circulait et les violes semblaient être presque normales. Plus je grandissais et pire c’était car je commençais à intéresser les garçons. Et à quinze ans, le malheur arriva. C’était presque logique que ça finisse par arriver et je pourrais presque remercier le ciel que ça ne me sois pas arrivé avant. Mais dans le fond, je ne peux pas remercier qui que ce soit car ce qui m’est arrivée ne devrait pas arriver à qui que ce soit. Un soir alors que je rentrais des cours, je fus encerclée par une bande de garçons. Ils étaient quatre dont deux avec un couteau. Viole en réunion vous connaissez ? Je pense que oui, je vous passerais donc les détails. Choc, horreur, dégoût de moi-même, envie de disparaître de cette terre pour effacer la honte. Pendant des jours et des jours, je suis restée enfermée chez moi, dans ma chambre et je n’ai pas voulus en sortir une seule fois et j’ai manqué les cours. Ma mère ne comprenait pas et pensait que j’étais malade. Mais c’était bien pire que ça. Je ne supportais plus mon reflet dans le miroir, je voulais juste mourir. Et entre l’envie et le passage à l’acte, il n’y a qu’un pas. J’étais trop mal pour réfléchir, j’ai donc agis. Un jour alors que ma mère travaillait, je suis allée dans notre petite salle de bain où j’ai pris une boîte entière de somnifères. S’en est suivis le flacon de calmant de ma mère et un autre, je ne sais pas ce que c’était. Je n’ai pas eu le temps d’arriver jusqu’à mon lit où je voulais me coucher et mourir, que je m’écroulais, juste dans l’entrée de ma chambre. Je me fracassai la tête par terre, au passage. Quand ma mère rentra quelques heures plus tard, j’étais étendue sur le sol, inconsciente et à deux doigts de la mort. Mon cœur battait très faiblement, au point qu’elle fut persuadée qu’il avait cessé de battre. Tout en appelant une ambulance, elle me fit un massage cardiaque et du bouche à bouche, avec toute l’énergie du désespoir. Quand je repris connaissance le lendemain, j’étais à l’hôpital et des perfusions me perçaient la peau à divers endroits. Ma mère était là et elle discutait avec un médecin. Ils ne se rendirent pas compte tout de suite que j’étais réveillée et continuait donc de parler à voix basses. Des quelques mots que j’entendis, je compris que l’on m’avait fait un lavage d’estomac et que tout irait bien. Là, ils se rendirent compte que j’étais éveillée. Ma mère sembla heureuse et m’embrassa sur le front. Là, le médecin reprit la parole, s’adressant à nous deux cette fois. Il me posa diverses questions, pour comprendre mon geste. J’étais incapable de répondre, j’avais la gorge nouée. Alors, il me demanda si ça avait un rapport avec ma grossesse. Ces mots me glacèrent littéralement, je crus perdre pied. Ma mère ne comprenait pas ce qu’il racontait alors il expliqua que j’étais enceinte de presque deux semaines. Ce viol n’avait pas été sans conséquence, comme je le comprenais avec horreur. Alors, je dus leur expliquer ce qui m’était arrivée. Mon horreur fut partagée.

« Y'a tant de vagues, et tant d'idées Qu'on arrive plus à décider Le faux du vrai Et qui aimer ou condamner. »
M.Berger
Vous vous demandez sans doute ce que j’ai fais du bébé qui grandissait en moi. Eh bien vous serez sans doute très surpris d’apprendre que je l’ai gardé. En effet, selon moi, avorter revenait à tuer. J’ai donc supporté la grossesse. Et dès ma sortie de l’hôpital, après ma tentative de suicide, ma mère et moi avons déménagées. On a emménagées dans un quartier plus tranquille de New-York et elle a même trouvé un job de conseillère financière qui lui permettait de gagner bien mieux sa vie que lorsqu’elle était serveuse. Moi, j’ai continué mes études jusqu’à deux semaines avant mon accouchement. Difficile de m’imaginer moi à quinze ans, enceinte. Pourtant c’est bel et bien arrivé. Mais j’ajouterais que j’ai aussi décidé d’accoucher sous X. Je voulais que mon enfant ait droit à une vraie vie heureuse, loin des problèmes financiers et galères de quartier que j’avais moi-même rencontré. Je voulais qu’il ait une vraie famille, avec des frères et sœurs. J’ai d’ailleurs exposé toutes mes conditions à l’agence qui était chargée de trouver une famille pour le bébé que je portais. Deux mois avant terme, je les ai d’ailleurs rencontrés. Deux parents riches sans excès qui avaient une fille biologique de quatre ans et un garçon adopté, d’origine chinoise. Ils avaient même un chien et des poissons. Je suis devenue plutôt proche de cette famille. Je leur ai raconté mon histoire, pour qu’ils puissent expliquer à celui qui serait leur enfant, les raisons pour lesquelles je n’avais pus le garder. J’acceptais aussi qu’il me contacte si un jour, il en décidait ainsi. Bref, selon moi tout était comme ça devait l’être. Aussi étrange que cela puisse paraître, cette grossesse sembla me réveiller. En même temps que mon physique, mon caractère changea. Je m’ouvris davantage aux autres et j’étais plus ouverte, souriante, donc plus intéressante. Evidemment ma grossesse faisait un peu peur aux garçons. Mais elle ne durerait pas éternellement et ils restaient à distance sans réellement disparaître totalement à l’horizon. Arrivée à la fin de ma grossesse, je donnais donc la vie à une fille qui, je le voulais absolument, devait s’appeler Anna, rappel de mon prénom Anastasia. Je sais que ses nouveaux parents l’ont appelé ainsi, car par la suite, je suis restée en contact avec eux pour savoir comment allait l’enfant. Mais je ne voulais pas qu’elle sache que j’étais au courant de tout. Je préférais qu’elle grandisse sans moi et que ce soit elle qui fasse le choix, ou non, d’en apprendre plus à mon sujet. Une fois le ventre redevenu plat et me seize ans arrivés, je devins une toute autre personne. Déjantée, excentrique, extravertie et en quête de fêtes et d’amusement, je me fis plein d’amis avec qui je sortis de plus en plus en soirée. Mais serez-vous surpris je vous disais que je n’ai couché avec aucun garçon avant plusieurs années ? Certains garçons ne se découragèrent pas pour autant, d’autres acceptèrent de n’être que de bons amis pour moi. A 17ans, j’eus mon bac avec mention très bien et j’entrai à la fac pour apprendre les finances, tout comme ma mère, mais avec plus d’ambitions toutefois. Entourée de dizaine d’amis, je me sentais presque revivre, j’avais l’impression d’être heureuse. Et à 19 ans, ça arriva, je tombai amoureuse. Mais à cet âge là, difficile, très difficile, d’être aimée d’un garçon avec qui l’on ne veut pas coucher. Au début, il accepta d’attendre. Mais au bout d’une année, il me quitta. Ce fut un électrochoc et je partis, très légèrement, en vrille. Je me mis à coucher avec les premiers venus. Je couchais et je larguais, c’était simple j’avais les rennes en main c’était moi qui décidait. D’ailleurs à cette époque là, j’ai brisé plus d’un cœur. Mais on m’avait ravit mon innocence, j’avais le droit de me venger sur la gente masculine non ? Peu importe, de toute façon c’est ce que j’ai fais. Ma vie de décalée ne m’a pas empêchée de quitter la fac ultra diplômée à 22 ans. Seulement, on ne peut pas réussir, ni être heureux, sur tous les plans. A côté de ça, ma mère s’était remise à boire parce que ça n’allait pas à son boulot, ce qui n’était pas une très bonne excuse selon moi mais bon. A ma sortie de l’université, je n’eus aucun mal à trouver une place de choix dans une multinationale américaine, en temps que directrice des finances. Quel bonheur pour une fraîche diplômée comme moi.

« Dieu est un fumeur de havanes Je vois ses nuages gris Je sais qu'il fume même la nuit. »
S.Gainsbourg
Ma vie était souvent triste et horrible, parfois très belle et j’étais sur un petit nuage. Mais la plupart des temps, elle avait des deux. Comme cette époque où ma mère sombrait dans l’alcool tandis que moi je jonglais entre un emploi super bien payé et intéressant et mes amis avec qui je faisais la fête le week-end. Mais rapidement, tout le bonheur déserta ma vie, encore une fois. Trop d’alcool = trop souvent, cancer du foie. Voilà ce qui a emporté ma mère en seulement six mois. Elle est tombée gravement et soudainement malade et les médecins ont découverts un cancer du foie déjà très avancé. Dès lors les rôles se sont inversés. J’étais plus sa mère qu’elle n’était la mienne. Trop occupée à m’occuper d’elle, je ne prenais même plus de temps pour moi, pour vivre et profiter de ma jeunesse tout simplement. Ce furent des mois très éprouvants et j’avais toujours dans l’idée qu’elle allait me quitter car le remède à ce cancer n’existait tout simplement pas. Tous les matins je me levais en me demandant si elle était toujours en vie et je me rendais dans sa chambre, une boule au ventre. Je ne pouvais m’absenter trop longtemps du travail alors tous les jours, j’étais obligée de la laisser seule, parfois aux soins d’infirmiers de passage. Elle ne mourut pas dans son sommeil, mais en pleine journée, alors qu’elle se trouvait seule chez nous. Encore un coup dur pour moi. Par la suite, j’ai toujours regretté de ne pas avoir été là jusqu’au bout pour elle. Je me suis longtemps senti coupable malgré la lettre qu’elle m’avait laissée et que je n’ai découvert qu’un an après, lorsque je me suis enfin décidée à vider sa chambre de toutes ses affaires. Dans sa lettre, elle m’avouait avoir menti sur mon père. Tous les mois il avait versé une grosse pension alimentaire, qu’elle avait refusé de toucher. Depuis mon viole, elle s’en voulait atrocement de ne pas avoir pris l’argent car ça nous aurait évitées de vivre dans le Bronx. Elle me disait aussi qu’elle avait senti la mort venir et qu’elle était heureuse de se dire que je ne serais pas là pour voir ça. Elle terminait en disant qu’elle était fière de moi, de ma réussite sociale et professionnelle. En lisant cette lettre, pour la première fois depuis très longtemps, j’ai fondu en larmes. La semaine suivante, je me faisais muter à Moscou en Russie. Je quittais ma vie d’avant. Aussi bien mes amis que ma fille et sa famille. De toute façon, elle allait sur ses neufs ans et donc, elle aurait encore du temps avant de décider si oui ou non elle voulait me rencontrer. Si je regagnais la Russie, c’était surtout dans l’espoir de retrouver mon père. Malheureusement, malgré deux années de recherches, je n’arrivai à rien, il était simplement introuvable. Il ne travaillait dans aucun des hôpitaux que j’avais visité, personne ne l’avait plus vu depuis bien longtemps. A croire qu’il avait totalement disparu de la surface de la terre. Et si c’était le cas ? Peu importe, je ne peux croire qu’il soit mort. D’ailleurs, j’ai décidé de faire No Man’s Land, surtout, pour le retrouver. Peut-être qu’il me verra, je l’espère. En tout cas, vous saurez qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Je ne suis pas telle que je veux bien le laisser croire à tout le monde…


▐▐ Questionnaire. ▐▐


Pourquoi, participer à No Man's Land ?Officiellement c'est pour gagner tout plein d'argent. Nan mais c'est vrai, une femme comme moi se doit d'avoir plein d'argent pour pouvoir avancer dans la vie. Sinon, comment je pourrais m'acheter les dernières fringues à la mode ou encore, les bijoux les plus luxueux ? Mais officieusement ça va tout autrement. En fait,je veux que ma fille soit fière de moi et sache quelle genre de mère biologique elle a. J'espère de plus en plus qu'elle aura un jour, l'envie de me connaître. Il faut qu'elle sache que je suis une battante et qu'elle devra être pareil plus tard. Mais aussi, j'espère que mon père me verra et comprendra que je le recherche. Je veux qu'il voit ce que je suis devenue...
Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour gagner le jeu ? A tuer tout simplement. Vous trouvez que ce n'est pas donner le bon exemple à son enfant ? Certes mais d'un côté, elle verra que je suis une battante et que je me donne les moyens d'y arriver. Non ?
Êtes-vous certain de gagner ?Je suis certaine de ne pas mourir en tout cas. Plutôt tuer que mourir.

Qu'est-ce que vous craignez le plus, au sujet de la vie sur l'île ?Je crains d'être découverte. Si les autres candidats venaient à connaître mes secrets et mes véritables motivations qui m'ont poussée à venir ici, j'ai vraiment peur qu'ils me pensent faible et fassent pour m'éliminer. Mais croyez moi, je les tuerais avant qu'ils n'aient le temps de comprendre quoi que ce soit à mon sujet. Il vaut mieux pour eux,qu'ils ne soient pas trop curieux.
Croyez-vous aux rumeurs, concernant les êtres non-humains, qui vivraient sur l'île ?Ces rumeurs pourraient me faire rire tant je les trouve ridicules.

Avez-vous des problèmes de santé,particuliers ?Aucun.
Avez-vous une famille qui va vous attendre à l'éxtérieur ?Je n'avais personne en entrant mais j'espère en avoir en sortant...


▐▐ Derrière l'écran▐▐



    ║Prénom / Pseudo ; Elodie / < Morphine >
    ║Age ; 19 ans
    ║Région ; Isère
    ║Poste vacant ou personnage inventé ? Vacant, inventé par moi
    ║Personnalité sur l'avatar ; Scarlett Johansson
    ║Comment as-tu connu le forum ? Ben je l'ai fais donc bon ça aide xD
    ║Comment le trouves-tu ? Ben c'est mon bébé
    ║Fréquence de connexion ; Every day !! (et plus encore)
    ║Nombre de lignes minimum par rp ; 30 au moins ♥️
    ║Si personnage inventé, exemple de rp ; EN SPOILER
    ║Code du règlement ; Validé par moi même
    Very Important Person // Fondatrice 2ptto4i
    ©Rag.Doll
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